C’ était la journée d’ hier, mercredi 23 Septembre 2020. Une journée commencée par une bonne douche, et tant qu’ on y est, un shampoing aussi, le tout au parfum de chez Mylan, Bétadine rouge… ! Une horreur d’ odeur.
Après ce décapage, les perceptions arrivent en vrac :
L’ inquiétude :
Il est 9h15 et j’ ai droit à une chambre double déjà occupée par une dame. Petite consolation mon lit est coté fenêtre ! La vue n’ est pas terrible mais le soleil vient me caresser les jambes. Comme je n’ ai aucun bijou, on m’ offre un bracelet pour ne pas me perdre :
Et des cadeaux de bienvenue :
Une charlotte bleu ciel, un « kimono » bleu nuit dont la veste est bien large et le pantalon pas au dessus de la taille 42, pas la mienne !!!
Il y a aussi des socquettes appelées surchaussures….et des chaussons où le 45 de Matthieu serait bien à l’ aise. Donc mon 37 y est bien.
Y’ a plus qu’ à attendre. Pas longtemps car l’ infirmière me pose une voie d’ abord sur le dessus de la main. Même pas mal.
Et à 10H30 on vient me chercher, à pied pour descendre au bloc .
L’ angoisse:
C’ est là qu’ elle commence cette angoisse, cette inquiétude. Je suis dans un « parking » de brancards. Certains patients attendent de remonter dans leur chambre, d’ autres comme moi espèrent ne pas attendre trop longtemps pour partir au bloc. A 11h c’ est mon tour.
La peur:
Elle est bien présente. Pas peur de l’ intervention, je connais, j’ en ai servie quand j’ étais en orthopédie au Val de Grâce. Je sais comment ça se passe.
Ma peur c’ est l’ anesthésie. J’ ai un mauvais souvenir de la dernière subie où j’ avais plus mal aux dents luxées par un médecin pressé de m’ intuber, qu à la cicatrice de mon intervention ! J’ espère, je souhaite, je prie pour ne pas avoir d’ anesthésie générale.
Il est 11h.
L’ anesthésiste et l’ infirmière me parlent tous les deux, me rassurent, et l’ aiguille fait son travail Ils me rassurent « Ne vous inquiétez pas. Ça va aller »
Le soulagement :
Et ça a été !!!!
J’ ai eu une rachianesthésie. C’ est comme une péridurale donc je ne sens rien du tout. Je n’ entends rien non plus et un peu déçue de ne rien voir ce qui fait sourire le chirurgien. J’ ai juste légèrement senti la pose du garrot pneumatique sur ma cuisse.
A 11h20 je quitte le bloc et je patiente au « parking » jusqu’ à 13h pour retrouver mon lit et avoir droit à un petit déjeuner.
La délivrance:
C’ est sur la jambe opérée que je retrouve en premier les sensations au bout d’ une heure environ. Pour l’ autre il faudra attendre un peu plus. Les dernières à se réveiller seront… mes fesses !
La libération:
Vers 17h l’ infirmière est venue débrancher la perfusion et voulait m’ en remettre une autre pour la douleur. J’ ai préféré 2 Doliprane® et Pounet est venu me chercher pour retrouver ma maison.
A J + 1, aujourd’ hui jeudi.
J’ ai passé une nuit d’ enfer ! Pas à cause de mon genou. Non là tout va bien, je marche, lentement mais je marche.
Non juste à cause d’ une seule gélule d’ anti inflammatoire prise vers 19 h au diner hier soir. A partir de minuit je me suis expatriée sur la banquette du salon avec une cuvette à cause de douleurs à l’ estomac et j’ ai navigué de la banquette aux toilettes. Je suis épuisée !!!
Conclusion:
C’ est la seconde fois que des médicaments sensés me soulager me font vivre des moments difficiles et à chaque fois c’ étaient les génériques des produits demandés sur l’ ordonnance. Je laisse la déduction se faire.
Pas de patch aujourd’ hui, pas envie, pas en état. On verra demain.