Néa Kaméni veut dire Nouvelle Brulée, et Paléa Kaméni, Vielle Brulée.
Comme il avait été impossible de pousser jusqu' à Akrotiri et les plages de sables colorés au Sud de l' île, les garçons m' ont promis d' y aller. Marc et Yann qui maîtriseparfaitement l' anglais, lui, partent en "expédition - bus."
Nancy ayant vu la Soufrière en Guadeloupe, rêvait de la comparer avec Néa Kaméni. Du coup nous nous offrons toutes les deux cette excursion payante.
Pounet décide de rester à bord.
Des navettes sont à disposition toutes les demi heures. Vers 14h nous partons Nancy et moi, un peu inquiètes car nous nous dirigeons vers le port de Fira alors que le volcan est de l' autre coté! Nous sommes vite rassurées, un guide qui parle français, Joseph, nous invite à monter à bord d' un caïque, le "Captain Giannis" réservé aux francophones.
Ce n' est pas notre embarcation mais sa jumelle.
C' est un paysage lunaire qui nous accueille, fait de roches volcaniques et d' éclats d' obsidienne tranchants.
Joseph qui est un habitué du volcan, nous explique que c' est la 1ère fois qu' il le voit si "verdoyant" à cette époque de l' année.
C' est dû aux abondantes pluies de ce printemps.
Connaissant mes capacités de marcheuse, je m' étais renseignée au bureau des excursions du bateau, sur l' éventuel degré de difficulté à gravir le volcan.
"Oh, ça monte mais doucement."
J' ai même avoué à Joseph que je marchais lentement. Il était très compréhensif mais n' approuvait pas du tout l' analyse faite de la pente.
Au bout de 20 minutes, j' ai stoppé! Nancy a continué jusqu' au bout, admettant que la montée devenait encore plus raide après mon arrêt.
Ce sont donc ses photos des 3 cratères, et sa vidéo des fumerolles
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La "ligne blanche" en haut à gauche, c' est Fira. |
Voici la vue depuis le sommet du volcan:
Nous reprenons le caïque et faisons le tour de l' île pour arriver à Paléa Kaméni juste derrière, où nous accostons dans une petite crique. C' est là que se baignent les courageux comme Nancy:
L' eau y est dite plus chaude de 5° qu' ailleurs. Sa couleur verte est dûe au souffre jaune du volcan. Il y avait tellement de monde, (7 caïques de 100 à 150 touriste) qu' il était impossible d' aller jusqu' à cette petite plage (tanpis pour le sable) et de voir de plus près cette minuscule chapelle Saint Nicola.
De retour à Fira, Nancy et moi retrouvons presque par hasard, Marc et Yann rentrant d' Akrotiri. Ils ont trouvé 2 sables sur la Red Beach!
Merci merci plein beaucoup fort les garçons. Ils ne sont pas aller à Black Beach, quant à White beach, elle n' est accessible qu' en petite embarcation.
Après cette superbe journée que je ne regratte pas le moins du monde malgré ne pas être allée jusqu' en haut du volcan, nous retrouvons notre bateau et Pounet, pratiquement pour le diner. Il est près de 19h.
Une bonne nuit de repos en mer sera la bienvenue.
Kalispéra kalinikta.