"Le temps est assassin."

J' A DO RE lire  Michel Bussi. Je suis une inconditionnelle de cet écrivain.

D' abord pour le choix des titres de ses romans: il y a toujours un rapport entre eux et la trame de ses récits. Ensuite pask' il ménage le suspens  au fil des pages et qu' on voyage à vue, comme si on y était. 

Il y a quelques temps, au moins deux étés, j' ai lu "Le temps est assassin." Et j' ai savouré.

J' ai offert le livre à mon amie Francine L. qui a aimé, et pas seulement pask' elle est corse et qu' elle connait par cœur les lieux décrits. Ma fille l' a lu également et apprécié.

Du coup quand TF1 a annoncé que cette histoire allait faire l' objet d' une série, nous avons attendu toutes les trois la diffusion avec une certaine impatience:

Quelle ne fut pas notre énorme déception commune!!!!

On s' est perdues dans l' histoire dés le début, et on n' a jamais retrouvé le bon chemin.! 

Je ne mets pas en cause les interprètes, ni la qualité des images, mais peut être le mélange géographique des lieux  et surtout le déroulé de histoire et ses détails.

La Fuego de 1989 des parents est devenue une 806!!! Cette voiture n' existait pas encore en été 1989, année où l' action se déroule! Que faisait la scripte...

Du coup j' ai attendu la fin des derniers épisodes de la série diffusée le jeudi 19 Septembre, et moi qui ne relis jamais un bouquin déjà lu, je me suis promis de me replonger dans les 615 pages du livre. 

Je les ai attaquées dés le samedi 20 Septembre vers 14h. J' ai tout avalé en 24 heures chrono!

Finalement, à quelques gros détails près, la série colle quand même assez bien au roman. 

Dans le livre Cesareu Garcia, le policier a une fille, Aurélia, qui est devenue un fils, policier lui aussi dans la série. C' est lui qui reçoit Clotilde au commissariat. Et son père est assassiné… pas dans le livre, où il est retraité.

Les couples ne sont pas exactement les mêmes, les triangles amoureux non plus, mais la trame reste équivalente.

Par contre l' épilogue de l' écrivain est plus dangereux et mouvementé que la fin de la série parfumée à l' eau de roses. Et puis dans le livre il y a une suite, 27 ans plus tard, suite un peu "rose bonbon" quand même...

Conclusion, après avoir relu le bouquin, ma déception n' est plus aussi évidente. Je fais mon mea culpa.

Merci Monsieur Michel Bussi, j' attends impatiemment votre prochain roman,

paske les autres, je les ai tous lus!