Jeudi 25 Avril 2019, il est 7h du matin, on entre dans l' arc de l' île de Santorin:
Nous devons y rester 2 jours entiers. C' est qu' elle doit valoir son pesant de pistaches, cette île! Du coup en rentrant ce soir on va étudier de plus près le excursions facultatives payantes!
L' île de Santorin est surnommée "la perle des Cyclades". Elle a un passé tourmenté:
Cette île volcanique, ronde à l'origine, subit une puissante éruption vers 1550 avant J.C. |
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Le cratère ainsi formé , la caldeira, permit à l'eau se s'engouffrer, provoquant un raz de marée qui ravagea la Crète distante de près de 130km. |
C'est cette éruption qui donna sa forme actuelle en croissant à Santorin. La ville d'Akrotiri au Sud, fut enfouie sous la lave, comme Pompeï et Herculanum et ne fut redécouverte qu'en 1967, plus de 3500 ans plus tard.. |
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La dernière éruption date de 1950. En 1956, Santorin fut touchée par un séisme qui fit une cinquantaine de victimes et qui détruisit plus de 2000 habitations. Néa Kaméni est toujours en activité mais "tant que l' Etna est réveillé, Néa Kaméni reste calme" disent les Santoriniens.
Pour cette première journée à Santorin, c' est une excursion à la découverte de l' île qui est prévue. A 8h30 nous prenons la navette maritime qui nous emmène au port d' Athinios.
Là, un car nous attend. Il n' y a que des francophones à bord, et nous avons pour la 1ère fois une guide parlant français qui nous accompagnera toute la journée: Nathalie.

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Premier arrêt de notre car: dans le haut du village de pêcheurs de Megalochori où l' on découvre les vignes:
Les sarments qui poussent à même le sol, sont enroulés sur eux même en corbeille formant un nid afin de retenir l' humidité et de protéger les raisins de la sècheresse et des vents violents. C' est la méthode "Koulara".
Après avoir repris le car, nous partons au nord de l' île vers Oia (prononcé Ia, le O est muet).
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Je suis fascinée par des "sapins" dont les branches sont comme des "mains" ouvertes vers le ciel, comme pour une prière. |
Il y a des citronniers en fleurs et en fruits dans les jardins en contre bas. |
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Le long de la route qui redescend en serpentant depuis Oia, on croise d' anciens moulins transformés en maisons d' habitation.
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Parfois même, au détour d' un virage, au milieu d' un paysage sauvage et aride, surgit une église à dôme et clocher bleus.

Oia, c' est une pépite, une ville accrochée à sa falaise, un puzzle de maisons juxtaposées.

En se promenant dans les ruelles, il n' est pas rare de découvrir de jolies portes, avec parfois des fermetures surprenantes de dissuasion...
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… et des dômes et des clochers:
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On quitte Oia et sa campagne pour aller vers Fira (Thira), par la même route sinueuse. On redécouvre des images de cartes postales:

En arrivant en ville, Nathalie, notre guide, marche avec les premiers descendus du car sans trop s' occuper des autres. Ses explications ne sont pas entendues par tous!
Elle nous entraine jusqu' à la cathédrale orthodoxe (1 sur le plan) en naviguant au milieu d' autres touristes, en nous expliquant qu' en continuant tout droit nous arriverons au funiculaire pour redescendre à la navette. Et là elle nous quitte pour aller déjeuner avec quelques personnes de notre groupe!!! Il est près de 14h.

![]() 1: Cathédrale orthodoxe |
![]() 2: Eglise à 6 cloches, face à la mer. |
Le fronton de cette église à 6 cloches est orné d' une mosaïque dorée représentant la Vierge Marie et l' Enfant Jésus:

Sur le parvis, incrusté dans les dalles de marbre , on découvre un dessin fait de galets posés verticalement :

N' ayant plus de guide, je ne sais pas ce qu' il est écrit sur ces panneaux.
Cette place arborée sera notre point familial de rendez - vous chacun partant à la découverte des rues de Fira.

Un dallage de carreaux digne d' un patchwork, trouvé par Nancy sur un mur de ci qui pourrait ressembler à un de nos abris - bus.
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Un garde en tenue traditionnelle . Il a même les chaussons à pompons en cuir que j' aime tant! Ces chaussons sont une belle histoire de famille entre Yann et moi depuis son premier voyage en Grèce. Il avait 12 ans, et il m' avait ramené ma 1ère paire. Depuis je n' ai jamais passé un hiver sans ces chaussons aux pieds grâce à la gentillesse d' amis voyageurs ou grecs.
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Un peu plus loin, nous croisons un des petits ânes courageux qui prennent sur leur dos les touristes et qui les montent par les marches de l' escalier, Skàla Firòn , sur les hauteurs de Fira:
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Nous, nous sommes déjà en haut ! Mais si j' avais dû monter j' aurais pris le funiculaire!!! Pauvre bête!
Il est près de 15h quand nous nous arrêtons à la terrasse de la taverne du complexe "On the Cliff" pour déjeuner. Les Grecs ont des horaires de repas tardifs, entre 14 et 17h le midi et pas avant 21h le soir.
Nous nous offrons un "ouzo" pur ou allongé d' eau et dégustons des calamars grillés, j' ai adoré!, de la moussaka, des souvlakis (brochettes de viandes) en nous désaltérant d' eau en bouteille, de Mythos (bière) et goûtons un vin rouge resté anonyme. Dommage.
Un passage aux toilettes réserve une technique surprenante: interdiction de jeter son papier ailleurs que dans la poubelle dédiée! Les très vieilles canalisations de l'île sont beaucoup trop étroites!
Et pour régler la note avec sa carte bancaire, Marc est obligé de descendre une belle volée de marches pour atteindre le terminal de paiement.
L' après midi est bien avancé, il faut penser au retour vers le bateau. On continue la "montée de la rue " vers la gare du funiculaire:

Je ne sais pas à quoi correspondent les chiffres sur les marches de la ruelle....
Nous arrivons enfin au "cable car" qui nous offre une spectaculaire vue sur la caldeira , et le fameux escalier...

... et nous débouchons sue le quai.

C' est dans cette boutique aux deux arcades que j' ai trouvé mes chaussons grecs à pompons.
La navette nous attend pour rejoindre le bateau. Là encore c' est une magnifique vue de Fira depuis la mer. Il est 18h30.

Demain, une seconde journée , libre cette fois, nous attend. C' est autour d' un verre sur le pont 5 que nous étudions le planning à prévoir.
Kalispéra kalinikta.