Depuis ma grand' mère, dans la famille il y a le Père Noël qui apporte des cadeaux fin Décembre, et puis il y a aussi le Père Janvier qui offre des étrennes.
Le mot étrennes pourrait provenir du nom de la déesse romaine de la santé Strena, qui était célébrée le premier Janvier. Simple don de plantes porte-bonheur à l'origine, elles se sont rapidement développées sous l' Empire Romain : elles étaient constituées de don de nourriture, puis de vêtements, argent, objets précieux, meuble...
Dans la Rome Antique, on s'échangeait des pièces et des médailles à l'occasion du changement d'année. Cette tradition perdure dans les étrennes qui sont remises aux enfants le jour de la Nouvelle Annéedans certaines familles. (Source Internet)
Ben oui, dans l' Est ils ont Saint Nicolas, alors p' ête qu' en Bretagne y' avait le père Janvier.
Ma grand ' mère nous offrait une pièce pendant le repas familial du 1er Janvier.
Plus tard mon papa à pris la relève en offrant une cartouche de cigarettes aux fumeurs de la maison (oui je sais....) et moi qui ne fume pas, j' avais droit à un kilo d' orangettes.
Depuis 15 ans c' est ma fille qui a pris la relève pour les chocolats.
Cette année elle a fait fort. Il y avait de quoi lire en plus des orangettes!
Il y en avait eu 2 sur ma liste de Noël, ceux du haut, et j' ai déjà avalé celui de Gilles Legardinier: un régal! Lors d' une visite à la FNAC, Nancy y a ajouté les 5 autres.
C' est vrai qu' entre 2 blocs de patch, je lis. J' ai eu un coup de coeur cet été pour Jenny Colgan, et avec ces 3 là, j' aurai tout lu d' elle .
Quant aux 2 derniers, ce sont les critiques lues, des bonnes, qui ont fait que nous en avions parlé toutes les deux, et qu' elle est tombée dessus en magasin.
Merci, là je crois que j' en ai pour un petit moment, mais j' ai aussi 2 patchs en projet!
Déjà Noël dans quelques jours, il fallait installer le sapin et et le décorer
Il n' est pas tout blnc! C' est juste que la photo a été prise alors qu' il faisait déjà nuit dehors et que ses guirlandes étaient allumées.
Il y a déjà des cadeaux paske le Père Noël a un dépot - relais à la maison!
Il fallait aussi organiser la crèche, comme d' habitude dans la table du salon afin de donner vie à ma centaine de petits santons:
J' ai même sorti ma collection de mini crèches qui s' est agrandit avec une dans une minuscule boite d' allumettes de 5 ccm une fois fermée, et une du Pérou sur un petit tapis tissé
L' an dernier Nancy m' avait offert une adorable et surprenante crèche en boules de Noël. J' ai retourné toute la maison, ou presque, et impossible de remettre la main dessus. J' ai dû bien la ranger en me disnant que là, je la retrouverai facilement.... Ben non! Et Nancy, jamais vaincue, a retrouvé la même!!
Il était une fois quelque part un patron omniprésent qui dirigeait son entreprise d’ une main de fer et pas dans un gant de velours. Ou alors le velours était rêche.
Il donnait ses directives selon ses méthodes et chacun devait les suivre à la lettre même s’ il avait des difficultés.
Un jour un employé complètement perdu dans son travail, réussit à contourner l’ obstacle du contrat quotidien en appliquant une méthode plus à sa portée.
Fier de sa réussite il voulut en faire profiter d’ autres employés qui se trouveraient, peut être un jour, dans le même embarras.
Bien mal lui en a pris ! Il s’ est aussitôt fait virer de l’ entreprise sans autre forme de procès. D’ autres employés, s’ alarmant seulement de sa mise à l’ écart, suivirent eux aussi le même chemin vers la sortie, sans plus d’ explications, sauf peut être celle de s’ être inquiéter personnellement du sort de leur collègue évincé.
La morale de ce patron est donc :
« Les amis de mon ennemi sont mes ennemis. »
Quant à celle de cette fable, c' est:
« Ce patron ne méritait pas certains de ses employés. »
Je suis ce qu’ on a appelé une « baby-boomer » devenue depuis une « mamy-boomer ». Ce qui donne en 2020 une personne vulnérable !
Je ne me sens nullement vulnérable, je pense, je marche, enfin avec un genou qui coince, mais j’ avance, je conduis, j’ écris, je couds, je lis, avec mes lunettes d’ accord, mais je ne me sens pas dépendante, je ne le suis pas et pourtant…
J‘ ai l’ impression que ce que me racontaient mes parents et mes grands parents, c’ est ce que l’ on vit aujourd’ hui.
Ils évoquaient l’ exode pour fuir Paris envahi.
C’ est ce que beaucoup font ces jours – ci comme au printemps dernier, pour aller dans leur campagne.
La peur de manquer de l’ essentiel les poussaient à faire des réserves.
Il n’ y a qu’ à regarder les caddies au sortir des supermarchés qui débordent de pâtes et de PQ ! A croire qu’ ils entretiennent tous des familles hypernombreuses.
J’ ai vécu un couvre feu pendant 15 jours. La belle affaire ! Sûrement que le leur était bien plus angoissant, obligés d’ aller en plus se protéger dans des caves.
En cet automne 2020 il nous est interdit de se déplacer. Mais on peut se promener dans les parcs pask' ils sont forcément à notre porte! Et moi qui rève de voir la mer, j' ai même le droit d' aller à la plage. Encore que bronzer avec une polaire ça va pas le faire et que la plage la plus près est à environ 200km!!! Raté!
On peut sortir son animal de compagnie dans un rayon d’ un kilomètre et pas plus d’ une heure. J’ ai essayé avec Ficelle, elle n’ était pas d’ accord !
Il nous faut impérativement une autorisation de sortie justifiant un motif valable. C’ est comme la permission de sortie que je demandais à mes parents dans les années 60.
On peut visiter les anciens comme ils disent, dans les EHPAD, mais nos enfants ne peuvent pas venir nous voir puisque nous sommes autonomes chez nous. Ils sont à 35km de nous. Je vais me fabriquer une belle pancarte avec écrit dessus EHPAD et je vais l’ accrocher à ma porte d’ entrée. Ça ira ?
Et comme si ça ne suffisait pas, on vit ave le Covid qu’ on n’ est encore pas foutu d’ apprivoiser. Alors pour l’ éradiquer totalement, il va falloir attendre un moment !!!
On teste à tour de bras, mais on teste à tort et à travers. Les gens font la queue des heures pour se rassurer et souhaiter avoir un résultat négatif. Qui leur dit qu’ ils ne seront pas contaminés dés la sortie du labo par un éternument d’ un passant sans masque. Pas grave ils se feront retester, encore et encore.
Il y a un mois je me suis faite opérée de mon genou qui coince. Je suis arrivée à l’ hopital après deux douches à la bétadine rouge, et j’ ai dû enfiler l’ uniforme requis, de la charlotte sur la tête aux chaussons. Mais à aucun moment on ne m’ a pris la température ni pratiqué un test PCR. C’ est pourtant là que cela aurait été utile. Je crois que c’ est ça qu’ on appelle la prévention, non ?
Bref chaque génération a son problème.
Celle de nous parents c’ était la guerre, les privations, la survie à tout prix.
Pour nous c’ était la libération sexuelle post 68, la peur du bébé avant la pilule et donc le danger des avortements
Nos enfants sont de la génération « Sida » aujourd’ hui sous contrôle mais pas vaincu.
Pour nos petits enfants ce sera le Covid 19 .
Que nous réserve l’ avenir ? D’ autres maladies encore inconnues ? Sûrement !
Déjà qu' on a un rappel des conflits du XVIème siècle avec l' actualité de Nice et de Conflans Sainte Honorine...
Je ne sais pas où on va mais on y va!
Bref, j’ aime la Vie , j’ aime ma vie, elle ne m’ a pas faitque des cadeaux . Elle m' a donnée de très mauvais coups en emportant ceux que j’ aime. Comme je suis optimiste de naissance, je me dis que ça aurait pu être pire ! Je vais aussi bien que possible, ma famille aussi.
Je ne suis pas vulnérable au sens propre du terme et malgré ce que disent ceux du Gouvernement. Je vis et je tiens à le faire encore très longtemps, quitte à enquiquiner tous les autres !
Moi qui suis fan de tennis, j' attends tous les printemps le tournoi de Roland Garros. En plus ça tombe au moment de la Fête des Mères et j' ai souvent eu en cadeau la serviette des joueuses.
Ben pas cette année paske tout est détraqué!
D' abord, l' évènement a été déplacé en .... automne, ce début Octobre! Y' a personne dans les tribunes, ou si peu, et leurs doudounes sont de sortie!
C' est bien la 1ère fois que les joueurs (euses) tapent les balles en manches longues et pantalons.
Il y a quand même une nouveauté: le cours central a un toit! On peut jouer même s' il pleut, et il a pleut, et même en nocturne si le match dure.
Tout ça c' est bien mais y' a pas l' ambiance habituelle, les réactions du public, les poignées de mains... C' est tristounet.
Et moi je n' ai jamais regarder ces matchs en survétement pour avoir chaud et en buvant un thé! D' habitude c' est citronnade et robe d' été.
Toutefois un grand coup de chapeau à un très jeune et prometteur jouer français: Hugo Gaston. J' ai adoré le voir jouer ces derniers jours, et lui, il a serré la main de son adversaire!
C’ était la journée d’ hier, mercredi 23 Septembre 2020. Une journée commencée par une bonne douche, et tant qu’ on y est, un shampoing aussi, le tout au parfum de chez Mylan, Bétadine rouge… ! Une horreur d’ odeur.
Après ce décapage, les perceptions arrivent en vrac :
L’ inquiétude :
Il est 9h15 et j’ ai droit à une chambre double déjà occupée par une dame. Petite consolation mon lit est coté fenêtre ! La vue n’ est pas terrible mais le soleil vient me caresser les jambes. Comme je n’ ai aucun bijou, on m’ offre un bracelet pour ne pas me perdre :
Et des cadeaux de bienvenue :
Une charlotte bleu ciel, un « kimono » bleu nuit dont la veste est bien large et le pantalon pas au dessus de la taille 42, pas la mienne !!!
Il y a aussi des socquettes appelées surchaussures….et des chaussons où le 45 de Matthieu serait bien à l’ aise. Donc mon 37 y est bien.
Y’ a plus qu’ à attendre. Pas longtemps car l’ infirmière me pose une voie d’ abord sur le dessus de la main. Même pas mal.
Et à 10H30 on vient me chercher, à pied pour descendre au bloc .
L’ angoisse:
C’ est là qu’ elle commence cette angoisse, cette inquiétude. Je suis dans un « parking » de brancards. Certains patients attendent de remonter dans leur chambre, d’ autres comme moi espèrent ne pas attendre trop longtemps pour partir au bloc. A 11h c’ est mon tour.
La peur:
Elle est bien présente. Pas peur de l’ intervention, je connais, j’ en ai servie quand j’ étais en orthopédie au Val de Grâce. Je sais comment ça se passe.
Ma peur c’ est l’ anesthésie. J’ ai un mauvais souvenir de la dernière subie où j’ avais plus mal aux dents luxées par un médecin pressé de m’ intuber, qu à la cicatrice de mon intervention ! J’ espère, je souhaite, je prie pour ne pas avoir d’ anesthésie générale.
Il est 11h.
L’ anesthésiste et l’ infirmière me parlent tous les deux, me rassurent, et l’ aiguille fait son travail Ils me rassurent « Ne vous inquiétez pas. Ça va aller »
Le soulagement :
Et ça a été !!!!
J’ ai eu une rachianesthésie. C’ est comme une péridurale donc je ne sens rien du tout. Je n’ entends rien non plus et un peu déçue de ne rien voir ce qui fait sourire le chirurgien. J’ ai juste légèrement senti la pose du garrot pneumatique sur ma cuisse.
A 11h20 je quitte le bloc et je patiente au « parking » jusqu’ à 13h pour retrouver mon lit et avoir droit à un petit déjeuner.
La délivrance:
C’ est sur la jambe opérée que je retrouve en premier les sensations au bout d’ une heure environ. Pour l’ autre il faudra attendre un peu plus. Les dernières à se réveiller seront… mes fesses !
La libération:
Vers 17h l’ infirmière est venue débrancher la perfusion et voulait m’ en remettre une autre pour la douleur. J’ ai préféré 2 Doliprane® et Pounet est venu me chercher pour retrouver ma maison.
A J + 1, aujourd’ hui jeudi.
J’ ai passé une nuit d’ enfer ! Pas à cause de mon genou. Non là tout va bien, je marche, lentement mais je marche.
Non juste à cause d’ une seule gélule d’ anti inflammatoire prise vers 19 h au diner hier soir. A partir de minuit je me suis expatriée sur la banquette du salon avec une cuvette à cause de douleurs à l’ estomac et j’ ai navigué de la banquette aux toilettes. Je suis épuisée !!!
Conclusion:
C’ est la seconde fois que des médicaments sensés me soulager me font vivre des moments difficiles et à chaque fois c’ étaient les génériques des produits demandés sur l’ ordonnance. Je laisse la déduction se faire.
Pas de patch aujourd’ hui, pas envie, pas en état. On verra demain.
A priori, cette expression d'avoir la main verte date de la seconde moitié du XXème siècle. On la trouve, notamment, utilisée par l'écrivain Michel Tournier (1924-2016) "une femme dont les mains vertes paraissaient avoir le don de faire pousser n'importe quoi n'importe où" : voilà donc bien résumée la définition finalement !
Maman était comme ça. Elle a fait des tas de boutures dans des petites bouteilles qui patientaient sur le balcon avant d' être plantées en terre. C' est comme ça qu' à la campagne, outre mon petit dernier sapin de Noël d' enfant qui culmine à près de 20 mètres, il y a un saule pleureur, un noyer, un bouleau et un cerisier.
Elle avait donc la main verte. La mienne, de main, est vert pâle paske je n' arrive qu' à bouturer dans l' eau, et seulement des plantes d' appartement.
Quant à ma fille Nancy, elle a hérité de sa grand' mère avec non pas une, mais deux mains vert foncé! Déjà petite, en revenant d' une balade aux champignons dans les bois avec un racagnon de branche banale, elle l' a plantée dans le jardin. Et au printemps suivant son bout de bois avait des feuilles!
Elle a persévéré! Heureusement elle a 4 petits balcons, les mêmes que ceux de ma maman, qui bénéficient du soleil tout l' après midi.
Quelques 3 ou 4 tomates cerises oubliées et plutôt moches ("pourrites") posées dans une jardinière mi Mai, ça lui donne ça.
Elle attend les fruits...
Deux ou trois pommes de terre germées et bien molles lui ont permis un beau retour sur investissement
Elle a aussi récupéré des gousses de ma glycine mi Mars, qui ont germé en un mois dans une boite à œufs et plantées en terre mi Avril.
Plantée le 23 Avril, elle atteint allègrement son mètre, et demande à être disciplinée pour ne pas envahir le balcon
Photo du 15 Août environ 1 mètre
Et je ne parle pas de ses graines de carottes offertes en publicité!
La 1ère cueillie....
... et la 2ème qui pointe
Il y a aussi le basilic, et même le maïs avec ce qui sera sûrement un, voire deux futurs épis (en rouge)!!!
Elle a aussi testé les haricots rouges et les lentilles avec Matthieu.
Tout ça au 4ème étage d' un immeuble en plein Paris!
Et chez moi, mon camélia, mes hortensias, le basilic et les tomates de Pounet, tout a brulé sous le soleil de fin Juillet.
J' ai quand même réussi à préparer pour Nancy et Yann des boutures de misère et de potos! Et un noyau d' avocat a enfin des feuilles. Il a bien failli mourir aussi par manque d' eau, mais après une semaine de réhydratation, ses feuilles flétries sont de nouveau toutes belles.
Vert pâle je vous dis, ma main, seulement vert pâle!
Il faut bien quelques fois, aider le lave - vaisselle et nettoyer quelques ustensiles dans l' évier. J' aime bien faire la vaisselle, ça ne me dérange pas plus que ça.
Donc un midi, je finissais de patauger allègrement dans l' évier, maniant mon éponge, l' essorant...
Aïe!!!
Quelque chose me pique! Je ne patche pas dans ma cuisine!
En jetant plus loin mon éponge trempée, je vois une petite araignée dodue courir vers la bonde et disparaitre. Un coup d' eau, et hop, partie. Dans ma main, je ne vois rien mais ça pique.
Je n' y prête plus attention jusqu' au lendemain. Et là j' aperçois 2 petits points, à gauche du grain de beauté, au creux de ma main:
Donc elle m' a mordue, pas piquée! C' est resté 2 jours, et la sensation de piqûre a disparue très vite.
C' était la 1ère fois que ça m' arrivait. Décidément je n' aime pas du tout ces bestioles.
Me voilà revenue! Je peux enfin accéder à mon blog pour écrire moi - même des articles. Paske j' ai des tas de choses à vous raconter, à vous montrer, en espérant que vous serez plus nombreux à commenter que ces derniers temps....
J' ai lu un "pavé" dont je vous ai déjà parlé, et je le conseille fortement. Il est addictif.
Un autre qui se passe à Brest, et j' étais dedans car je savais exactement où étaient et allaient les personnages
Et puis un petit tout mignon car j' étais en panne de lecture.
J' ai reçu quelques cartes de phares parfois originaux et inattendus de par leurs situations.
Et bien sûr j' ai avancé mon projet fou: j' ai cousu quelques 40 blocs et je me suis bien énervée sur un grand bloc d' angle de 30 cm de coté.
Je reviens très vite pour papoter de tout ça, juste le temps de me réhabituer à ma maison : je cherche tout! Je ne sais plus où est rangé le sel, où se cachent mes casseroles....et des tas de trucs comme ça.
Maman 3 fois, Mamy 1 fois, et Mimi tout le temps, j' ai toujours eu des fourmis
dans mes 10 doigts. Ils ne se sentent bien qu' en tripatouillant des fils et des tissus. Et puis certains mais pas tous, aiment aussi écrire au crayon ou au clavier.
Merci de vos visites, en espérant que ma cour de ré - créations sera aussi la
vôtre.